HISTORIQUE 

 

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GRIFFOIN: Le nom est rare. D'après des généalogistes, des noms les plus portés en France, il vient au 90.151ème rang. Il faut reconnaître actuellement que beaucoup de personnes hésitent à l'écrire correctement, ou le confondent avec les patronymes Griffon, Griffin, Griffouin, Griffond, Grifoni ou autres.


Dans les dictionnaires des noms de famille, il fait partie des variantes de noms plus courants. Et l'origine en devient complexe: l'italien Griffon, l'allemand Griffein, l'irlandais o'Griffin ou l'anglais Griffin? Ou tout simplement le français Griffoyn ou Griffouyn? A suivre.


Et pour cela, les Griffoin ont facilité les recherches. Jusqu'au siècle dernier, toutes les familles sont concentrées en Picardie. Plus précisément, dans le département de la Somme, à Amiens et ses environs, à Mesnil-martinsart et les villages d'alentour, et à Jumel.


PREMIERES TRACES


Tout commence avec le roi Charles VI. Il se marie en la cathédrale d'Amiens avec Isabeau de Bavière en 1385. C'est un roi devenu vainqueur des anglais. Débarqués à Calais deux ans auparavant, ceux-ci avaient occupé la Flandre jusqu'à Gand. L'armée royale avait repris la ville, et repoussé les anglais. Mais Charles VI, le bien-aimé ( il n'était pas encore Charles le fou), a un projet simple: envahir l'Angleterre et soumettre Richard II.

 

Pour cela il lui faut de l'argent pour créer une flotte digne de ce nom. L'argent, il la trouve en levant des impôts. C'est la liste d'aide à la mer, en 1386, qui répertorie tous ceux susceptibles de payer l'achat de bateaux. A Amiens, Pierre Griffoin, bas notaire devant l'église saint Michel et Jehan Griffoin, marchand d'avoir de pois à saint Leu, font partie des contribuables imposés par le roi.


Pour la petite histoire, au printemps de la même année, la flotte se concentre à l'Ecluse, est attaquée par des corsaires anglais partis de Calais, traverse la Manche et disparaît dans une tempête à l'embouchure de la Tamise. Disparaît aussi l'argent de Pierre et de Jehan si généreusement offerte au roi...

 

 

TRAVAUX DES VILLES, TRAVAUX DES CHAMPS


Pendant six siècles, jusqu'au XIXème, les registres et autres actes d'état-civil relèvent les professions des hommes de la famille dans des domaines précis, principalement le commerce, le bois et la vigne.


Ainsi au 14ème siècle : bas-notaire, boulanger et marchand.


Au 15ème siècle : vigneron, boulanger.


Au 16ème siècle : avocat, maître menuisier, monteur en arquebuse, scieur, boulanger, vigneron, tisserand sur toile, saiteur, hautelisseur, cordier, cloutier, pailloleur, couvreur de thuille, archer de robe courte, garde vigne.


Au 17ème siècle : maître menuisier, vigneron, laboureur, garçon meunier, saiteur, manouvrier, sueur de vieil, brasseur.


Au 18ème siècle : charpentier, menuisier, laboureur, cultivateur, saiteur, tisserand, teinturier, manouvrier, ouvrier papetier, journalier, garde bois, lieutenant titulaire, 2 grognards de l'empire.


Au 19ème siècle : notaire, directeur d'usine, menuisier, cultivateur, boulanger, marchand de tourbe, tisserand, teinturier, journalier, garde barrière, couvreur en tuile, peintre en bâtiment, maçon, couvreur,constructeur mécanicien, forgeron, marin, employé de bureau, marchande de vin à Paris, curé de Bourdon.

Au 20ème siècle, l'éventail des professions s'ouvrent largement, aux hommes comme aux femmes : comptable, ingénieur, directeur de banque, notaire, entrepreneur de menuiserie, cultivateur, agricultrice, responsable gestion environnement, couturière, directeur des travaux publics,maçon, chaudronnier soudeur, agent de police, officier de marine, 2 soldats morts pour la France en 14-18, professeur de français, professeur d'anglais, institutrice, professeur, vétérinaire, pédicure, infirmière, puéricultrice, pharmacienne, commercial, représentant, inspecteur affiches, responsable services entreprise, marchande de jouets, curé, chanoine de la cathédrale d'Amiens, lieutenant de louveterie.


LES FAMILLES AU FIL DES SIECLES


Et toujours dans l'état actuel des recherches, le nombre de personnes - ou de couples - formant une fiche au patronyme ou ascendance Griffoin :


Au 14ème siècle : 3
Au 15ème siècle : 4
Au 16ème siècle : 97
Au 17ème siècle : 138
Au 18ème siècle : 79
Au 19ème siècle : 92
Au 20ème siècle : 131
Et au 21ème siècle : 5

A noter qu'à la fin du 17ème siècle, la Picardie fut ravagée par de violentes épidémies de peste.
 

 

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